Il y a des matins où tu ressens que quelque chose sonne faux. Tu fais les gestes... Tu coches les cases... Tu réponds présente... Mais ton coeur, lui n'y est plus.
"La confusion précède toujours l’éveil. Comme le bourgeon avant la floraison."
Tu t’es levée avec cette intention de "faire au mieux" - Mais quelque chose t’échappe. Comme si tu n’étais plus la source, mais simplement la main. Comme si tu jouais une version de toi, alors que l’essence, elle, s’était retirée.
Cela arrive souvent quand l’élan initial a été remplacé par l’obligation. Quand la spontanéité du vivant s’est dissoute dans une forme figée, et que l’enthousiasme originel a été étouffé par le "il faut".
La forme est sacrée, mais ce n’est pas elle qui t’anime.
Créer une entreprise, proposer une offre, organiser un événement : ce sont des formes. Mais ce qui attire vraiment, ce qui touche, ce qui vend même… … C’est l’élan vivant qui circule dans cette forme.
Et cet élan ne se commande pas. Il se ressent. Il se suit. Il s’honore.
Combien de fois as-tu continué quelque chose simplement parce que "c’est ce qui était prévu" ? Même si en toi, tout appelait à autre chose ? Même si le feu s’était éteint depuis longtemps ?
Ce n’est pas la forme qui compte. C’est l’accord vivant entre ce que tu ressens, ce que tu crées, et ce que tu offres.
Comment savoir si tu es encore connectée à l’élan juste ?
Pose-toi cette simple question :
"Est-ce que je me sens nourrie par ce que je fais, ou vidée ? "
Quand l’élan est là, tu n’as pas besoin de forcer. Le corps suit. L’âme rayonne. Tu sens que tu es à ta place, au bon endroit, même si c’est inconfortable ou intense.
Quand tu as figé l’élan dans une forme morte, tout devient lourd. Tu continues "parce qu’il faut", et tu t’éteins doucement.
Une invitation à réajuster !
Et si aujourd’hui, tu te donnais la permission de défaire ce qui n’est plus vivant ? De réouvrir les fenêtres de ton activité ? De remettre du jeu, de la grâce, de la liberté dans ta manière d’exister, de créer, de transmettre ?
Tu n’as rien à prouver. Tu n’as pas besoin de forcer. Ce qui est vivant en toi suffit.
Ce que tu pourrais faire maintenant
Revisiter une offre ou un projet, et te demander :
Pourquoi je l’avais imaginé ?
Est-ce que cet élan est toujours là ?
Partager ce que tu vis dans une publication sincère, vibrante, qui libère.
Partager ce que tu ressens dans une conversation intime.
Venir me retrouver à l’un des ateliers que je propose, dans lesquels on travaille justement cette reconnexion à l’élan du cœur, au vrai, au juste.



